Nous rêvons d’un projet qui naisse du rapport avec le paysage, d’un projet qui capture l’essence du lieu pour la multiplier et la densifier dans les espaces ouverts. Un projet qui fasse de l’intégration entre existant et nouveau, nature et bâti, l’attribut essentiel de l’espace public. L’intensité de l’espace ne demeure pas dans la masse construite mais dans les vides qu’elle génère. Quand dans ces espaces on incorpore la dimension civique, ils se chargent de dignité et apportent à l’atmosphère du lieu une certaine noblesse en instaurant le dialogue avec le paysage et la mémoire.

 

Notre travail est guidé par la recherche du bien-être commun et personnel des utilisateurs, encadré par les « Objectifs de développement durable » (SDG’s) soutenus par les Nations Unies. Loin de considérer ce document comme un simple protocole, nous l’avons incorporé à notre pratique professionnelle en tant que rappel des énormes besoins et défis auxquels l’humanité fait face et auxquels nous nous sentons moralement obligés de trouver une réponse.

Dans l’actualité, il serait pertinent que la réflexion professionnelle dépasse les limites de la solution architecturale et propose une lecture globale de la problématique. Le mandat d’architecte prévoit un travail en réseau avec des spécialistes issus de disciplines telles que la sociologie, l’économie urbaine, l’anthropologie, la préservation du patrimoine, la climatologie, le recyclage et le surcyclage, etc. Nous souhaitons incorporer la « durabilité » aux processus depuis les toutes premières considérations à travers l’analyse transversale de l’ensemble des thématiques concernant le cycle de vie d’un bâtiment. De cette approche résulte une plus-value congénitale et la certitude que la nouvelle architecture sera durable et proposera une toute nouvelle esthétique inscrite dans une démarche sociale.